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 Le Conquérant d’Albëhyr[]

Henri Seymour est né en 624 à Rokeshire. Fils héritier du Roi Edouard II, il monte sur le trône à l’âge de 35 ans, prenant la place de son père qui a perdu la vie lors d’un assaut en Albëhyr. Ce dernier est sacré Henri 1er, obtenant seulement un an plus tard le surnom d’Henri le Conquérant en remportant sa première bataille contre ce qui deviendra par la suite une des principales colonies du Royaume de Britannise en Albëhyr, honorant ainsi la mémoire de son père. Le nouveau Roi y envoya d’ailleurs des hommes de foi afin de convertir ce qui, dans les esprits britannisiens, était un pays de brutes sauvages vénérant d'infâmes idoles païennes.

Le [traditionnel|Cathidiannisme traditionnel] s’implanta donc durablement dans cette partie du territoire récemment conquis, certains religieux n’hésitant pas à faire usage de méthodes implacables telles que le supplice de la corde, de la roue ou encore des descentes nocturnes pour écraser définitivement la religion Glen’harique.

Par ailleurs, une sombre rumeur se répandit quelques jours après la retentissante victoire en Albëhyr à propos d’Henri 1er, une rumeur selon laquelle il aurait massacré et pillé plusieurs villages accompagné de sa garde personnelle. Cette action visant supposément à venger la mort de son père qui lui aurait toujours tenu à coeur malgré le temps écoulé, les batailles passées et la guerre terminée. Toujours démentie, certains membres de ce présumé escadron seront pourtant retrouvés égorgés et la langue tranchée lorsque ces racontars commencèrent à enfler et inquiéter la noblesse

En 665, Henri 1er chargea un de ses plus fidèles généraux, Philippe l’Impitoyable, de mener une expansion de la colonie de Britannise plus au Sud-Est. Cependant, la région boisée et montagneuse fut un défi d’autant plus grand que les autochtones provoquaient de fréquentes guérillas. Les troupes royales, harcelées et avançant en terre inconnue, parvinrent néanmoins à gagner davantage de territoires malgré ces désavantages en ratissant purement et simplement la zone et  profitant de ses ressources pour bâtir des tours de guets et des forts de long de leur nouvelle frontière. Le peu de prisonniers qui ne servaient pas à leurs constructions étaient exécutés sans autre forme de procès. Philippe l’Impitoyable, connu pour sa cruauté et son implacabilité, pendit ceux qui avaient participé à l’édification de cette ligne de défense le long de cette dernière, qui mesurait plusieurs dizaines de kilomètres, en signe d'avertissement contre les pauvres fous qui oseraient se révolter contre la domination de Britannise.

Ne souhaitant pas pousser plus loin les limites de ses propres hommes en Albëhyr, Henri le Conquérant se contenta sagement des territoires acquis et rappela une partie de ses troupes dans leur pays natal.

L’Alliance des Couronnes[]

Si le Royaume de l’Horcandlie considère celui de Britannise comme souverain et le rejoint en 668, mêlant ainsi leur culture et coutumes très proches, le Pacte de l’Union a pourtant été très contesté par la noblesse britannisienne, considérant celle de l’Horcandlie comme indigne de s’affilier à leur caste. Néanmoins, cela n’empêcha pas Henri 1er de lier les deux nations par un mariage d'intérêt, épousant l'héritière de Royaume d’Horcandlie : Catherina Mathilde Dunn. Il y vit là une opportunité unique d’obtenir davantage de terres pour Britannise mais également de nouvelles possibilités économiques et stratégiques avec le Nord. Par cet acte le Roi négligeait ouvertement l’avis des nobles britannisiens, se mettant à dos certaines des plus anciennes et puissantes familles telles que les Shooner. Ces derniers, qui possédaient une large zone d’influence au Sud, concevaient assez mal de se mêler à l’aristocratie horcandlienne qu’ils jugeaient inférieure à la leur et ils furent rapidement soutenus dans leurs velléités.

Henri 1er, pressentant les prémices d’une possible guerre civile, promis que son fils épouserait une descendante des Shooner et, par cette alliance maritale, sécuriserait l’ensemble du Royaume de Britannise. Cependant, cet accord tacite fut éclipsé en 672 par le début d’une épidémie aux conséquences dévastatrices, les priorités de la Couronne se focalisant sur une autre manière de protéger la nation. L’épisode de peste noire dura trois longues années, durant lesquelles une grande partie de la population périt sous les ravages de la maladie, l’héritier légitime manquant lui aussi de perdre la vie.

Henrie le pleutre

Les troupes Shooner mettant la main sur Henri le Pleutre, retranché dans son donjon

Suite à cette calamité, Henri 1er fit construire en 676 une enceinte aux proportions titanesques autour de la capitale et,ce, à la fois pour préserver Rokeshire si une éventuelle épidémie se déclarait à nouveau mais également pour contrer de possibles attaques terrestres ennemies.

Malgré l’effort combiné des Lords durant la catastrophe sanitaire, les tensions entre la famille royale et les Shooner n’avaient cessé de se tendre pendant les années qui suivirent et le Roi, enhardi par ses victoires en Albëhyr, n’hésita pas à les provoquer en leur contestant des territoires coloniaux pourtant compris dans leur accord. Les Shooner, qui avaient pourtant largement contribué à l’effort de guerre à l’étranger, y virent là comme une profonde humiliation pour leur famille et rappelèrent leurs propres troupes pour Carhampton, provoquant ainsi la colère d’Henri 1er. Ce dernier rompit alors définitivement le pacte et refusa finalement les noces qui auraient lié les deux familles, les menaçant par la même occasion de les déposséder de leurs terres. Georges William Shooner, représentant légitime de cette maison, ne pouvant cautionner de tels actes de la part de leur monarque, rejeta sa souveraineté et déclara en 680 la guerre à la Couronne, conflit qui durera 14 ans et portera par ailleurs le nom de la Guerre de la Couronne.

A la fin de la Guerre, le Roi Henri -désormais surnommé- le Pleutre, vaincu, dépossédé de ses biens et derniers représentants de sa famille, se suicide dans sa cellule en 694 la veille de son jugement, l’ère des Seymour s’éteignant avec lui.

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