Histoire :[]
Origine :[]
Charles, de la Maison Shooner, naît en 738 dans le château de Greentheroe sur le Domaine royal à l'est de la capitale. Cet impressionnant édifice adossé à la montagne lui servira d'ailleurs de résidence principale durant la majorité de son enfance. Il reçoit son éducation de précepteurs venant dans tout le Royaume mais se retrouvera plus proche du prêtre envoyé par le Cardinal de Highplace, s'identifiant en sa manière de parler et en les traditions du Cathidianisme traditionnel.
Malheureusement -et contrairement à son frère Georges II-, il finit par comprendre à quel point la religion était une arme et les principes qui lui furent inculqués étaient en réalité source de mauvaise interprétation. En effet, les tensions au sein des représentants spirituels battant leur plein, certains s'amusèrent à faire en sorte que des points de vue divergent au sein même des membres de la famille Royale. C’est ainsi que naquit en Charles un sentiment d’aversion qui le tourna en haine des siens, trop pacifistes à son goût.
Lorsque son frère accèdera au trône en l’an 742 -se faisant sacrer par la même occasion-, il n’aura de cesse que de le critiquer et, ce, notamment pour son manque d’audace et d’ambition à vouloir prévenir plutôt que de guérir les problèmes. Charles dénoncera d’ailleurs particulièrement son projet de fonder une « Steel Belt » qui engendrera des coûts pharaoniques pour la couronne et dont l’action n’était le reflet que de la pathétique victoire de la bataille de Torgen. Il se demanda comment on pouvait négocier avec de tels séditieux afin d’épargner des vies pour ensuite leur imposer un contrôle strict et leur agiter la plus grande flotte de son temps sous le nez. C’est quelque chose qu’il ne comprit jamais tant il était logique qu’une haine aller naître d’un tel acte.
C’est à partir de cet instant qu’un pseudo-schisme fit son apparition au sein des représentants de l’Eglise Cathidianne Britannisienne. George II, dit l’illuminé, voulait adopter une ligne à la fois plus moderne et ouverte - qui se rapprochait presque trop aux dires de certains du Cathidiannisme libre alors à peine toléré- et à la fois plus ferme et stricte sur les obligations envers l’Eglise ainsi que les cérémonies. Le Grand Patriarche lui reprochera d’ailleurs de s’écarter du bon sens commun et de la droite ligne de Dieu, exécrant les puissants conservateurs de l’époque à tel point que des partisans de Charles -dont le cardinal de Highplace- commencèrent à fomenter contre lui.
En 751, alors que le pays se relève à peine du fiasco économique des répressions en Albëhyr, le lancement de la modernisation de l’armée de terre et de l’armée maritime achèvera ce qui restait alors des finances Britannisienne, plongeant dans une récession économique profonde la nation toute entière. L’enchainement des mauvais choix politiques précipiteront d’ailleurs le roi à sa chute alors qu’il ne reste que le Seigneur vers qui se tourner et qu’une première famine semble pointer son nez.
Charles I er, Roi de Britannise :[]
Première partie de règne :[]
À la mort de son frère en 760, empoisonné lors d'un fastueux banquet, Charles ne perd pas de temps et n'est guère surpris de ce fait. Beaucoup racontent qu'il l'avait assassiné et, que cela fut vrai ou non, il en tira une très grande joie que de le voir se tordre de douleur et de s'étouffer le visage bleui. Il sera d'ailleurs sacré peu de temps après en la Cathédrale de Rokeshire, faisant arrêter ou assassiner un à un tous les anciens partisans et opposants à sa nouvelle gouvernance (dont un certain Billy Dillinger fera guise la pierre angulaire).
C'est à partir de là que commença la fracture des anciennes maisons nobles du nord, les Harriman et les Clifford allant jusqu'à quitter la sainte et célèbre Golden alliance. Les Rothschilds -quant à eux-, subiront l'opprobre de la part de la couronne car Charles I er Stronghold, cherchant à nouer une alliance avec les grands pays de ce monde à l'instar de Consulis, arguera en fer de lance le fort financement de ces derniers contre la famille Beaumanoir dont le chef subira d'ailleurs des années plus tard une fin tragique en l'an 779. S'il était à l'origine de cette haine envers lui du jour où il avait mis à mort le père William Rothschild, il perdit de par ce choix un véritable allié qui aurait pu lui être d'un fort secours dans ses campagnes contre les colonies Britannisiennes, ces dernières commençant à avoir de dangereuses envies de liberté.
Cette situation de poudrière se résorba cependant partiellement alors qu'il réussit à trouver inopinément de nouveaux soutiens au nord (voir Jones Brown Rothschild) en montant notamment les membres d'une même famille les uns contre les autres, endiguant par la même le phénomène de corrosion, d'érosion affectant la Golden Alliance.
Gestion coloniale :[]
Malgré toutes ses tentatives, Charles se rend compte qu'il n'arrivera pas à inverser la tendance dont il a hérité en récupérant le titre de Roi. Le pays n'étant pas assez productif, il est alors contraint de signer le traité de Traité de Kaldhyr qui accorde l'indépendance à l'Albëhyr en l'an 782 sous peine de se voir infliger une lourde défaite ou une couteuse victoire alors que Britannise se relevait avec peine de la crise. Malheureusement cette renonciation sera perçue comme une nouvelle trahison de la part de la veille noblesse, fragilisant l'alliance noble à nouveau qui venait de se voir appliquer un beaume.
La guerre ne tardera d'ailleurs pas à surgir lorsque les colonies restantes se rebelleront en l'an 788, débutant sur un conflit qui durerait 12 longues années. Le projet Iron Path lancé en parallèle en 790 ralentissant d'autant plus, l'économie ne put être relancée à temps et les défaites finirent par s'enchaîner alors que la victoire avait pointé son nez durant les premières années.
La bataille décisive D'Ydilie en Danlrie (800) marquera la fin de cette dernière et le début d'une nouvelle ère car ce n'était pas seulement la face de Britannise qui fut détruite mais également le lien de confiance avec son peuple, avec ses Grands et avec ses pairs. L'alliance des 100 auréolés d'or se brisera totalement de cette débâcle militaire alors que l'on y voit une bonne partie de la noblesse d'épée y mourir. Ainsi furent démarrées les premières flames de la guerre civile pendant que la nation se scindait doucement en deux.
La Guerre des barons :[]
Prémices de la guerre des Barons : [800 - 804][]
Les incidents ne s'arrêtent pas -pour Charles I er- avec la perte de la prédominance coloniale Britannisienne, il commence à ressentir le vent de sédition qui souffle dangereusement sur son trône. Le peuple est très mécontent de son action et des soulèvements spontanés apparaissent de plus en plus à cause de la mauvaise répartition des richesses sur l'ensemble du territoire. En effet, les mouvements de centralisation de l'autorité royale des deux cents dernières années avaient également mené à l'isolement et à l'enclavement de certaines régions plus territoriales, ce que la reconnaissance des villes franches n'avait pas aidé. Au contraire, s'il est d'Histoire et de tradition que les nobles et le clergé formaient deux forces majeures en la société, le développement économique et l'octroi de libertés affiliées, avaient mené à la formation de conglomérats marchands. Les Bourgeois et riches exploitants étant devenus des hayons de cette roue auxquels ils tentèrent d'échapper par le passé.
Croulant sous la dette, il assiste à genoux à la scission de son pays, le nord profitant de la situation pour se regrouper en alliances plus ou moins explicites à des fins de le renverser. Au sud d’autres remettent en cause la dynastie Shooner dans son ensemble et rapidement le pays est en flammes alors que les grands se regardent en chiens de faïence. C’est face à ces menaces et aux conseils de l’Ordre de la foi que Charles I er entreprend une opération de muselage et d’assassinats sans commune mesure. En 803 démarre l’opération Thunderstruck mais le temps lui donnera un autre nom, de celle «Night of the wet powder ». En effet, ce qui devait résulter à la fin des dissidents nobles du nord qui se regroupaient autours de la personne de James Francis Rothschild allait échouer de part une violente tempête qui secoua l'archipel Britannisien, rendant la plus part des armes obsolètes de l'armée Royale inutilisables. Cette action fut celle qui mènera directement à la Guerre de Barons, tout retour en arrière étant à présent impossible, les indécis ayant choisi leur camps.
Charles et la Guerre des Barons : [804 - 809][]
En cours de rédaction.
Le Doge Charles Shooner de Britannise :[]
En cours de rédaction.